Les feuilles sont à présent toutes tombées et les arbres exposent leur nudité figée au regard des plantes et insectes qui semblent s’en émouvoir assez peu. Tout le monde est au ralenti, se terre, s’endort parfois donnant une image d’immobilité au jardin. C’est la saison de l’eau, qui se dévoile en recouvrant toutes les surfaces, en enveloppant toutes formes dans une insistance avec laquelle il est inutile de négocier. Parfois le gèle vient figer cette eau qui emprisonne les êtres n’ayant pu lui échapper. Le jardin semble alors loin, inaccessible, et ne nous appartient plus. Il appartient à l’eau qui ne lui rendra sa liberté qu’aux premiers rayons de soleil que le ciel voudra bien envoyer.
Mais alors, que faire ? Observer, apprécier cette beauté, se reposer aussi, comme la nature…
Mais ce n’est pas toujours facile de se reposer. Il y a tellement à faire ! Alors faisons quand même, mais un peu moins…
Construction de nouvelles planches de culture
Grâce à une livraison de feuilles mortes récupérées juste à côté :
Récolte de quelques patates douces. Trop peu pour vendre, nous n’avions qu’un rang et la saison ne fut pas assez chaude pour avoir une grosse production. C’est tout de même satisfaisant à récolter !
Désherbage en vue de repiquer quelques blettes.
Repiquage de fraisiers dans une nouvelle planches pour, espérons, de belles récoltes au printemps !
Les travaux de la yourte ont pu continuer, mais péniblement et doucement puisque l’humidité était quasiment permanente au cours de ce mois.
Finalement on n’est jamais mieux qu’en intérieur, avec un peu de chauffage.
Préparation de calebasses pour le marché de Noël.
Goûter de Noël préparé par Brigitte :
Feu de camp pour oublier cet hiver frais et humide, tout en écossant des haricots pour préparer les semences de la saison prochaine.
Enfin, nous avons pu faire un beau repas de Noël !
Et joyeux Noël !