Refroidissement climatique

Ce mois de Février fut particulièrement froid. Nous avons eu deux fois droit à la neige, ce qui est rare ! Cela n’a pas empêché le travail d’avancer ni la bonne humeur de perdurer.


Notez qu’à présent l’association possède un compte tiktok initié par Annaëlle, où sont postées de courtes vidéos : https://www.tiktok.com/@lesfioretti


Construction d’une petite planche de culture, pour ne pas perdre la main :

Construction d’une structure en verre double-vitrage pour fermer un bac surélevé. Virtuosité de l’ouvrage : de la récupération quasi à 100%, les fenêtres coulissent toutes sur des rails construits avec application. Cela permettra d’y lancer des cultures intéressantes !

Nous avons la joie d’accueillir Marion pour un mois, stagiaire en licence de biologie à l’université de Rennes. Ci-dessous en pleine conférence de presse :

Pour se réchauffer un peu : réparation d’ordinateurs pour donner à des demandeurs d’asile en ayant besoin. Aux Fioretti, tout est récupéré !

L’allée de l’entrée du jardin est (enfin) terminée :

Nous sommes en permanence épiés par un oiseau de bon augure, un rouge-gorge qu’Anne a baptisé Raoul. Il semblerait qu’il l’affectionne particulièrement, jusqu’à s’approcher très près d’elle en faisant mine de vouloir entamer la conversation. D’ailleurs ils ont été surpris une fois en grande discussion. Selon Anne, celui-ci affirme avoir un problème d’addiction aux vers de terre (mais comme c’est carême il se soigne), qu’il ne se sent pas concerné par la retraite à 64 ans et que l’objectif voitures 100% électriques en 2035 n’est pas une mauvaise chose. Il a aussi affirmé pouvoir briller dans le noir, mais cela semble improbable. Sacré Raoul, il n’a pas fini de faire parler de lui !

Travaux d’hiver

En ce mois de Janvier bien froid, le jardin est au repos. Mais pas les jardiniers ! De nombreux travaux d’hiver nous attendent : bac/serre surélevé, nouvelles planches de cultures, plantation d’arbres, allée en dalles, désherbage, construction/réparation de tuteurages en bambou… la liste est longue ! Mais il faut bien se réchauffer.

Bienvenue à Anne qui nous rejoint pour un stage de trois mois !

…Et bienvenue à Annaëlle qui nous rejoint pour un stage en communication jusqu’à fin Mai !

Conférence à l’université du temps libre, parce que malgré tout il y a aussi un peu de temps libre :

Le jardin, lui, dort d’un doux sommeil…

Décembre 2022

Le fait marquant de ce mois de Décembre est l’arrivée de Jack et Marine, nos deux nouveaux services civiques (même si en réalité ils sont arrivés en Novembre).
Marine nous vient de Paris et est étudiante en année de césure, Jack nous vient de Londres en quête de perfectionnement de son français. Deux novices en agroécologie donc, mais qui se montrent forts intéressés et forts capables, les choses ont bien commencé ! Bienvenue à vous deux au jardin !


Ce fut le dernier mois de plantation pour les cultures de printemps (fèves, blé, moutarde, ail, etc). Pendant l’hiver la terre est recouverte des anciennes cultures en décomposition (qui sont donc « rendues » au sol), les nouvelles émergent doucement en prenant le relais. Ci-dessous, des fèves :

Mais… qu’est cela ?

Des champignons bien sûr. Qui se développent sur des tomates qui « pourrissent » au sol. Elles ne sont donc pas perdues pour tout le monde : l’eau et la fertilité contenues dans ces fruits retournent à la terre !
Notez la présence insolite de moustiques cramponnés sur cette forêt champignonneuse, on se demande ce qu’ils peuvent bien y chercher…

Décembre est aussi le temps des travaux, malgré une météo un peu humide.

Cinq nouvelles planches de culture

Amadi repique des artichauts par division des œillons :

Mission accomplie !

Ce mois de Novembre marque la fin du service civique de Pauline.
Début Mai 2022, arrive Pauline en pleine période d’intense activité au jardin : récolte et vente des fraises, semis, repiquages, désherbages, constructions, etc. Un grand plongeon dans une piscine d’eau froide, puisqu’il fallait en même temps tout apprendre ! Grâce à sa vitesse d’assimilation, sa persévérance et sa bonne humeur, elle s’est vite adaptée à la température de l’eau. Mais l’eau s’est aussi adaptée à la température de Pauline, miracle de la permaculture !
Chaque personne qui passe au jardin y laisse toujours un peu de lui-même, physiquement avec des constructions et plantations qui modifient le paysage, mais aussi spirituellement. Et Les Fioretti ont pris une légère coloration de tranquillité rassurante.
Début Septembre Pauline se retrouve la dernière survivante des services civiques et a su ternir les rennes seule jusqu’au bout, malgré sa jeune expérience du jardin. Sa présence fut tout à fait indispensable, assurant une stabilité dans les travaux technique ainsi que l’accueil et l’encadrement des gens sur place, toujours avec le sourire.
Bravo Pauline pour tout ce que tu as fait aux Fioretti en ces six mois, et encore merci !


Visite de l’école

En ce début de mois des enfants de classe maternelle de l’école des Lauriers se sont rendus au jardin pour une visite pédagogique. Ce fut un beau moment de découverte !

Réfugié !

Grande nouvelle en cette fin de mois : Hardi, pierre d’angle des Fioretti, a enfin reçu son droit d’asile. Il est donc officiellement réfugié en France !
Juin 2021, Hardi pousse le portail des Fioretti pour la première fois. « Bonjour Monsieur, I want to learn french and work in the garden. I am available tous les jours ». Sa demande d’asile venait alors d’être refusée par l’OFPRA, le soupçonnant d’être un espion irakien. Mais espion ou pas, tout le monde est le bienvenu aux Fioretti. C’est ainsi qu’Hardi a suivi les cours de français des bénévoles Catherine et Maxime, et a petit à petit acquis les connaissances de la terre et des outils. « Ici c’est comme ma famille » dira-t-il après s’être enraciné dans le jardin où il a créé tout son réseau de connaissances. Doué d’une force incroyable, il apporte depuis le début son aide sur le terrain, mais aussi sa grande gentillesse, générosité et bonne humeur qui font l’ambiance des Fioretti. Loin d’être un espion, pauvre parmi les pauvres, humble parmi les humbles mais toujours prêt à protéger les plus faibles, à partir de ce mois d’Octobre il va enfin pouvoir construire un projet de vie. Son recours auprès de la CNDA (cours nationale du droit d’asile) a été évalué positivement et le droit d’asile lui a été accordé. Et donc droit de se former, droit de trouver un travail, droit de trouver un logement, de gagner sa vie…droit d’exister. Nous n’avons pas attendu cela pour le recevoir au jardin, mais quel soulagement apporte cette nouvelle ! Autrement il aurait dû quitter le territoire français « pour aller où ? » disait-il (en français cette fois). « Je ne peux pas rentrer en Irak. J’ai fait la Suède, la Turquie, la Grèce, l’Italie, la France… je n’en peux plus. Où devrais-je encore aller ? Je ne vais quand même pas finir au Tennessee ?? »
A présent Hardi envisage de se lancer dans la peinture en bâtiment, ou bien dans l’élevage. Mais il gardera toujours sa « famille des Fioretti ».

Eté indien

Ce mois fut riche en événement et activités diverses. La saison étant particulièrement douce les récoltes se prolongent, les tomates et piments rougissent encore à la fin du mois !

Nous avons eu l’aide d’Alexandre venu droit des Cévennes pour rénover la serre télescopique. Merci pour ton expertise ! Maintenant que le chemin est tracé les bénévoles des Fioretti prendront le relais.

C’est décidément la saison des travaux !

A l’abri

Depuis août et jusqu’à la mi-septembre nous avons été aidé par Maël, jeune woofer franco-américain venu tout droit de sa Californie pour faire un grand tour de France. Parmi ses innombrables qualités il a pu mettre en pratique ses connaissances en permaculture, ses grands talents de cuisinier et surtout ses savoirs-faire en bricolage ! Il a conduit le chantier « abri en bambou », grande étape dans l’aménagement de la zone de convivialité au fond du terrain !
L’ouvrage est réalisé presque intégralement en bambous récupérés dans une forêt avoisinante (dont, tout comme les coins à champignons, le lieu précis ne sera pas révélé). Même les assemblages ont été réalisés avec des chevilles bambou ! Le résultat est très esthétique mais aussi étanche.
Ce sera un bon refuge en cas de pluie !

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Merci Maël pour ton aide précieuse au quotidien !

De son côté, le jardin continue de produire avec une fin de saison plutôt douce…

Quelques calebasses en train de sécher. Nous pourrons en faire des bouteilles, des lampes, des bols, des instruments, des nichoirs à oiseaux, diverses décorations… le jardin peut aussi produire aussi des objets !

Merci Lou !

Ce dernier jour du mois d’août signe la fin du service civique de Lou, qui est restée 7 mois aux Fioretti en assurant une présence quotidienne. Elle s’est illustrée dans tous les aspects du jardin, que ce soit les tâches manuelles de jardinage et les constructions, mais aussi l’accueil des personnes au jardin, la vente, l’encadrement des réfugiés, plus largement l’organisation du terrain, et bien d’autres choses encore ! (la liste est longue) Et le tout avec grand sourire et bienveillance.
Comme bien d’autres elle aura marqué l’histoire des Fioretti en ajoutant sa pierre à l’édifice, ou plutôt ses carreaux de faïence à la grande mosaïque humaine que constitue ce jardin.
Dans quelques années les anciens qui l’ont connue se remémoreront Lou avec nostalgie : « Ah, du temps de Lou… » ou encore « Si Lou était là elle dirait que… ». S’en suivra un rappel de ses exploits (ayant survécus par tradition orale seulement) : « Elle savait planter une rangée de tomates en seulement 12 minutes » diront-ils, « reconnaître tous les insectes du jardin au premier coup d’œil », ou « construire des huttes en bambou »… lesquels exploits auront, comme il sied à tout grand personnage du passé, acquis un côté quelque peu légendaire : « elle savait planter les choux avec les genoux », ou bien « elle savait tourner 300 fois sur elle-même sans avoir la tête qui tourne ! » ou encore « on raconte qu’elle arrivait à se dédoubler soudainement par division cellulaire, et refusionner plus tard une fois la tâche accomplie ». Lorsqu’elle était là certains ont essayé de faire des boutures de Lou à partir de mèches de cheveux mais ça n’a pas fonctionné.
Il est temps à présent de vous révéler sa véritable identité : Lou s’appelle en fait Lou’Ann et elle est bretonne. Vous pouvez la rencontrer en vrai à Nantes où elle poursuit ses études non loin de son milieu naturel.

Merci Lou pour tout ce que tu as apporté aux Fioretti !

Quelques-uns de ses clichés :

Chaleur et verdure

« Vous travaillez par cette chaleur ? » Entend-on répéter souvent. Eh oui, l’activité du jardin bat son plein, c’est le moment ou jamais d’être sur le front : les plantes transpirent et ont besoin d’eau ! Mais elles nous le rendent bien par un beau feuillage et de beaux fruits.
Et puis, la chaleur n’est pas la même au jardin que dans une rue bétonnée et goudronnée : on peut s’imaginer marcher pieds nus dans l’herbe par 40 °C, mais en aucun cas sur de la matière minérale ! Remarquez que l’herbe, les plantes, les arbres, ne « chauffent » pas… Pourquoi donc ?

Nouveau bac de culture, construit avec des volets récupérés :

Nouveau point de vente également :

Enfin quelques images « vertes »…