Nous n’avons pas pris le temps de chercher, mais il existe peut-être déjà un article nommé « travaux d’hiver ». C’est parce que tous les hivers sont consacrés aux travaux : on ne peut en effet rien faire d’autre puisque le jardin est au repos, sauf peut-être manger et s’amuser (mais si cela constituait l’essentiel de nos activités cela ne ferait pas très sérieux). Alors pour défendre la réputation besogneuse mais conviviale des Fioretti, nous faisons des travaux d’hiver en mangeant et en s’amusant. Et les chantiers avancent d’autant mieux ! Les photos suivantes vous en donneront la preuve, si vous prenez la peine de « scroller » jusqu’au bout…
Tout d’abord, le montage de la serre abri de piscine a commencé, chantier laborieux, technique et nécessitant toute notre force vive. L’objectif est que la structure soit en place au mois d’Avril au plus tard pour recevoir les premières plantations de tomates. L’abri nous a été généreusement donné et livré, il a fallu assembler les portions entre elles et remplacer les quelques parties abîmées.








7 portions sont à assembler, il ne reste plus que les trois plus grandes !
Le mois de Février est le moment de démarrer les premiers semis. Dans notre cas ce sera quelques blettes, épinards, oignons, fruits de la passion, etc.




Nous avons par ailleurs entrepris la construction d’une pergola en bambous, avec l’aide de Bianca en stage pour deux semaines au jardin.
Cette structure servira à soutenir des vignes et des kiwis, les bambous sont scellés dans des plots de béton pour tenir dans la durée.




Autre chantier, mené par Matthieu qui nous a rejoint pour deux semaines bénévolement : un râtelier pour ranger les planches de bois qui s’accumulent joyeusement dans un désordre qui nous ait devenu familier, mais choquant pour nos visiteurs. Et puis on est toujours plus efficace en travaillant dans un environnement bien ordonné !





Comme la météo de ce mois est plutôt favorable, c’est aussi le moment de couler des plots béton pour refaire nos tuteurages bambous abîmés par le temps. Auparavant nous plantions les bambous à même le sol mais nous avons constaté un pourrissement au bout de deux à trois ans. Une base béton permet à la fois d’avoir une structure plus solide (cela épargne les renforts) mais surtout plus durable. Moyennant un peu plus d’effort et de dépense…




Les abeilles reprennent les activités, et Joël ses animations grâce au rucher pédagogique (ci-dessous avec un groupe scolaire).




Et à part tout cela les petits chantiers sont nombreux, tout le monde participe à sa hauteur ! Ils ne seront pas détaillés ici puisqu’il y en a bien trop, chaque journée apportant son lot de chantiers, mais voilà quelques aperçus…










Fait insolite ayant fait l’objet d’un reportage en interne : la chasse d’un pigeon par un épervier. Ce fut l’occasion de faire la rencontre de ce rapace, qui dans l’imaginaire collectif porte un message plutôt sympathique étant le célèbre héro d’un jeu très apprécié des petits (plut trop des grands par contre) rythmé par la phrase célèbre : « épervier, es-tu prêt ?? ». Pour ma part la relation avec l’épervier s’était arrêtée là, chaque partie étant à sa manière satisfaite : moi-même portant un agréable souvenir de cette bête associée au jeu, et l’épervier adoré pour ce qu’il n’est pas vraiment…
Car c’est en fait un redoutable oiseau de proie, un prédateur tuant froidement des bêtes innocentes sans aucune forme de procès et ne cherchant à aucun moment à se dissimuler. Nous avons assisté à une scène digne d’un film de Tarantino, où le meurtre est banalisé et sanglant. Mais cher lecteur, n’en voulez pas à l’épervier : il n’y peut rien et ne voit pas le mal dans ce qu’il fait. N’ayant pas découvert la culture il en est encore au stade des chasseurs cueilleurs, et il y a 10 000 ans nous n’aurions peut-être pas fait mieux. Compréhensifs et convaincus qu’il vaut mieux « faire avec au lieu de lutter contre », nous n’avons pas cherchés à nous interposer et avons été spectateurs uniquement, en ne manquant pas certains clichés qui auraient pu faire la première page de Chasse Magazine. Et puis bizarrement, lorsqu’il s’agit d’un pigeon on est peut-être un peu moins sensible…





Mais cela n’empêche pas le jardin de rester un lieu convivial où nous pouvons nous retrouver autour d’un bon repas par exemple, ou autre.




Côté jardin c’est calme, comme on s’y attendait.




A bientôt pour de nouvelles aventures !




