A l’abri

Depuis août et jusqu’à la mi-septembre nous avons été aidé par Maël, jeune woofer franco-américain venu tout droit de sa Californie pour faire un grand tour de France. Parmi ses innombrables qualités il a pu mettre en pratique ses connaissances en permaculture, ses grands talents de cuisinier et surtout ses savoirs-faire en bricolage ! Il a conduit le chantier « abri en bambou », grande étape dans l’aménagement de la zone de convivialité au fond du terrain !
L’ouvrage est réalisé presque intégralement en bambous récupérés dans une forêt avoisinante (dont, tout comme les coins à champignons, le lieu précis ne sera pas révélé). Même les assemblages ont été réalisés avec des chevilles bambou ! Le résultat est très esthétique mais aussi étanche.
Ce sera un bon refuge en cas de pluie !

Merci Maël pour ton aide précieuse au quotidien !

De son côté, le jardin continue de produire avec une fin de saison plutôt douce…

Quelques calebasses en train de sécher. Nous pourrons en faire des bouteilles, des lampes, des bols, des instruments, des nichoirs à oiseaux, diverses décorations… le jardin peut aussi produire aussi des objets !

Merci Lou !

Ce dernier jour du mois d’août signe la fin du service civique de Lou, qui est restée 7 mois aux Fioretti en assurant une présence quotidienne. Elle s’est illustrée dans tous les aspects du jardin, que ce soit les tâches manuelles de jardinage et les constructions, mais aussi l’accueil des personnes au jardin, la vente, l’encadrement des réfugiés, plus largement l’organisation du terrain, et bien d’autres choses encore ! (la liste est longue) Et le tout avec grand sourire et bienveillance.
Comme bien d’autres elle aura marqué l’histoire des Fioretti en ajoutant sa pierre à l’édifice, ou plutôt ses carreaux de faïence à la grande mosaïque humaine que constitue ce jardin.
Dans quelques années les anciens qui l’ont connue se remémoreront Lou avec nostalgie : « Ah, du temps de Lou… » ou encore « Si Lou était là elle dirait que… ». S’en suivra un rappel de ses exploits (ayant survécus par tradition orale seulement) : « Elle savait planter une rangée de tomates en seulement 12 minutes » diront-ils, « reconnaître tous les insectes du jardin au premier coup d’œil », ou « construire des huttes en bambou »… lesquels exploits auront, comme il sied à tout grand personnage du passé, acquis un côté quelque peu légendaire : « elle savait planter les choux avec les genoux », ou bien « elle savait tourner 300 fois sur elle-même sans avoir la tête qui tourne ! » ou encore « on raconte qu’elle arrivait à se dédoubler soudainement par division cellulaire, et refusionner plus tard une fois la tâche accomplie ». Lorsqu’elle était là certains ont essayé de faire des boutures de Lou à partir de mèches de cheveux mais ça n’a pas fonctionné.
Il est temps à présent de vous révéler sa véritable identité : Lou s’appelle en fait Lou’Ann et elle est bretonne. Vous pouvez la rencontrer en vrai à Nantes où elle poursuit ses études non loin de son milieu naturel.

Merci Lou pour tout ce que tu as apporté aux Fioretti !

Quelques-uns de ses clichés :